jeudi 9 décembre 2010

Robert Noote Chevalier dans l'Ordre Driekoningen




Le dimanche 5 décembre 2010, à Beauvoorde en Belgique, Robert Noote a été intronisé dans l'Orde Driekoningen qui permet le rapprochement des habitants des deux côtés de la frontière.




La devise de l'Ordre : "Eén grens, twee talen, drie dimensies" soit "Une frontière, deux langues, trois dimensions".




Le challenge est d'y faire connaître le Père Frédéric. Un des membres, le curé de La Panne, est déjà membre de l'association des Amis du Père Frédéric.

dimanche 3 octobre 2010

XXIIème anniversaire de la béatification



L'assemblée Générale du dimanche, le bureau : Danielle Cornu, Monique Lemaire, Mgr Delepoulle, Claude Platel, Jacques Heyman, Jacques Decorte.




Les marcheurs du samedi.






dimanche 22 août 2010

L'Abbé Joseph nous a quittés

Le Père Joseph Vandenbergue nous a quittés le 10 août 2010, il est enterré à Ghyvelde. Il était né à Tourcoing en 1922.
Arrivé à Ghyvelde le 30 septembre 1990, il s'est très vite impliqué dans la cause du Bon Père jusqu'à devenir un maillon indispensable.
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Il s'était retiré, pour cause de santé, à Ma Maison de Dunkerque depuis quelques temps.

mercredi 11 août 2010

Décés du Père Gentil Turcotte


Nous apprenons, du Canada, le décès du Père Gentil (Vincent) Turcotte vice-postulateur de la cause de canonisation du Père frédéric Janssoone qui a eu lieu le 14 juillet. Il avait 82 ans et 9 mois, il avait concélébré la messe à 10h30, pris le dîner à 11h00 et décéda subitement à 12h20. Il était Directeur du Centre Frédéric Janssoone ainsi que rédacteur en chef de la revue le Souvenir. Cet ami sincère du Bon Père est parti le rejoindre.
Il a été enterré le 19 juillet à l'église Notre-Dame des Sept-Allégresses, près du monastère franciscain.
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Dans une récente lettre datée du mois de mai, il me disait sa joie de voir notre Blog s'enrichir et affirmait le consulter régulièrement.

mardi 27 juillet 2010

Bon Père Frédéric (poème)



Bon Père Frédéric,
Nous venons vénérer vos reliques,
Apôtre plein d’Espérance,
Donnez à nos vies, un sens !

Dieu brille dans vos yeux,
Vous êtes le « saint lumineux »
Par amour, aidez nous,
Venez sur nos routes !

Vous notre frère,
Accueillez notre prière.
Nous vous aimons,
Ecoutez notre supplication !

Regard plein de bonté,
Signe de clarté,
Venez nous rencontrer,
Au cœur de nos cités !

Vous si bon et si humble,
L’envoyé de Dieu,
Soyez au milieu des pauvres,
Effacez toute peine !

MICHEL RUBBENS

lundi 19 avril 2010

Académie Royale de Belgique


En 2002, mon ami Cyriel Moeyart, prêtre et historien belge, faisait paraître cet article dans le "Nationaal Biografisch Woordenboek" publié par l' Académie Royal de Belgique.


Qu'il en soit chaleureusement remercié.

mardi 16 mars 2010

saint Bonaventure à la Cloche


A la recherche de traces franciscaines en Flandre, je me suis arrêté à la Cloche, petit hameau, entre Zegerscappel et Esquelbecq où s'élève une chapelle, de la taille d'une petite église, dédiée à saint Bonaventure.

En Flandre, les chapelles sont nombreuses et on les préfère aux calvaires, le temps n'étant pas toujours clément. Elles sont disséminées aux tournants des chemins, encastrées aux creux des haies, limitant le domaine d'un fermier. Il est agréable de les découvrir, de s'émerveiller devant les trésors qu'elles contiennent parfois, de goûter leurs vocables souvent en Flamand, de se pencher sur leur histoire.

Au hameau de la Cloche, une chapelle primitive aurait été bâtie, dans des temps reculés, par un riche seigneur de la contrée, en reconnaissance de la protection qu'il avait obtenue de saint Bonaventure au fort d'une tempête.

Dès 1625, la peste faisait des ravages dans la région, pour être protégé, on rebâtit le sanctuaire. L'ordre de saint François comptait, dans la châtellenie de Cassel, le couvent des Récollets. Etabli en 1614, sur le "Wouwen Berg" qui prit dès lors le nom de "Mont des Récollets", ce couvent fut habité par des ermites qui embrassèrent d'abord la règle de saint Augustin. En 1619, ces religieux demandèrent et obtinrent de suivre la règle de saint François. Ce sont eux qui obtinrent la relique de saint Bonaventure et propagèrent son culte.

En 1784, la chapelle fut à nouveau rebâtie, son maître d'œuvre fut un enfant de Zegerscappel : l'abbé C. Blanckaert. Par chance la chapelle ne subit aucun dégât pendant la Révolution.

La chapelle mérite d'être visitée. Au centre d'un retable en bois sculpté, occupant le fond du chœur, entre deux fenêtres percées dans les murs de pans coupés, se trouve la statue de saint Bonaventure en bois polychrome. Il est représenté vêtu de la robe des franciscains, il porte le camail sur les épaules et à ses pieds est posé le chapeau de cardinal. Le sanctuaire possède aussi deux vitraux intéressants : l'un nous montre le saint au concile de lyon quand il obtint l'union des églises grecque et latine, l'autre nous présente l'entrevue du saint avec saint Thomas d' Aquin. La relique est conservée dans l'église de Zegerscappel.

Tout récemment, on vient de relancer la neuvaine qui a lieu du 14 au 22 juillet. Sinon notre saint est invoqué contre les rhumatismes, les maladies contagieuses et les maladies réputées incurables.

vendredi 1 janvier 2010

Le Père Frédéric : écrivain


Sur ce blog, vous pouvez trouver une liste impressionnante de livres écrits par le Père Frédéric. Revenons un peu sur cet aspect de sa vie.

Le Père Frédéric était avant tout un compilateur et un écrivain populaire. Il ne cessa jamais de répéter qu’il n’écrivait pas des livres de sciences mais des livres de piété. C’était plutôt un journaliste, doué d’un grand sens de l’opportunité et de la propagande, un publiciste avant l’heure et tout cela au service de Dieu.

Ses sujets de prédilection étaient au nombre de trois : l’amour de la Terre Sainte, l’amour de saint François et de ses trois Ordres et la piété proprement dite. Cela transparait dans la liste des ouvrages qu’il a écrits.

Il avait le tempérament d’un chercheur que ce soit près des bédouins des déserts palestiniens ou à la bibliothèque nationale de Paris ou encore au Canada à la recherche de l’histoire des Récollets de la Nouvelle France. Il écrivait beaucoup pendant les mois d’hiver, de 10 à 12 heures par jour. Par respect de la parole sacrée, il lui arrivait de transcrire des textes à genoux.

Il allait de diocèse en diocèse, de paroisse en paroisse, de maison en maison pour vendre ses livres et recueillir des aumônes pour les communautés religieuses. Présentés de main de maître, par le Père Frédéric lui-même, ces ouvrages se vendaient comme des petits pains. Par exemple sa « Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ » fut rééditée 12 fois pour arriver à un tirage de 45 000 exemplaires. Ce fut longtemps le livre le plus vendu au Canada.

Ecrits avant tout pour l’édification des âmes, les livres du Père frédéric contribuèrent à l’édification de plusieurs bâtisses, monastères et églises.